Résumé
- La Réserve fédérale américaine (Fed) a réduit ses taux en septembre pour la première fois depuis la crise du Covid, entamant ainsi un nouveau cycle d'assouplissement.
- Les banques centrales du Royaume-Uni et du Canada ont suivi le mouvement.
- Malgré ces baisses, les rendements des obligations d'État américaines restent attrayants à long terme.
Dans cette édition
La Fed a réduit ses taux directeurs de 50 points de base (pbs) lors de sa dernière réunion de politique monétaire de septembre.
Nous pensons que la Fed est désormais convaincue qu’elle a réussi à maîtriser l'inflation. Notons que la banque centrale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année et a revu à la hausse ses attentes en matière de taux de chômage. Selon nous, le marché du travail et la croissance économique pourraient devenir une préoccupation plus importante pour la Fed, étant donné que l'inflation se rapproche de son objectif de 2%. Ceci est cohérent avec notre prévision d'une décélération de l'économie américaine, signe que la Fed pourrait continuer de baisser de taux.
D’autres banques centrales, telles que la Banque centrale européenne (BCE), ont également entamé une politique d’assouplissement monétaire, la Banque du Japon étant la seule exception.
Dates clés
Publication des ventes au détail en Allemagne pour août
Publication du PIB des Etats-Unis pour le 2e trimestre 2024
Publication de l’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE) des Etats-Unis pour août