Le GIV présente les dernières opinions, convictions et perspectives de nos Global CIOs, des différentes plateformes d'investissement et d'Amundi Institute.
La rotation et l’élargissement du marché actions ont commencé
Les mégacapitalisations américaines ont nettement surperformé le reste des marchés américains au premier semestre, grâce à une activité économique meilleure que prévu, à l’exubérance de l’IA et à des résultats supérieurs aux attentes. Pour l’avenir, nous percevons un potentiel d’élargissement du rallye, qui ne sera pas linéaire et qui comportera probablement plusieurs étapes.
Trois questions d’actualité
- Comment la politique au Royaume-Uni et en France façonnera-t-elle leur économie ?
- Quelle est la raison des divergences entre la Fed et la BCE ?
- Que pensez-vous de la Chine et de son troisième Plénum ?
Maintenir l’appétit pour le risque tout en diversifiant
Le ralentissement de l’activité économique aux États-Unis se reflète dans le rééquilibrage des marchés du travail et l’affaiblissement de la consommation. Ceci intervient au moment où le déficit budgétaire américain est de plus en plus au centre de l’attention. En Europe, nous anticipons un retour de la croissance vers son potentiel au cours de l’année, même si certaines vulnérabilités pourraient apparaître
Vers un assouplissement de la politique de la Fed
Le ralentissement de l’économie américaine et la baisse des pressions sur les prix sont des indicateurs du pivot à venir de la Fed. De même, l’inflation diminue en Europe, mais certaines composantes comme l’inflation sous-jacente et l’inflation des services ont tendance à persister. Par conséquent, alors que les banques centrales s’apprêtent à baisser les taux directeurs, toute volatilité de l’inflation ou de résilience économique pourrait les inciter à patienter davantage.
La résilience des bénéfices essentielle à la poursuite des rotations
Les marchés actions sont principalement influencés par les anticipations de baisse des taux, la politique et la dynamique économique. La Fed devrait réduire ses taux en raison du ralentissement de l’inflation, des dernières statistiques économiques mitigées et de l’affaiblissement des marchés du travail, confortant notre vision d’un ralentissement de l’économie.