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La baisse des taux de la Fed dope les marchés, mais pour combien de temps ?

Les marchés de capitaux ont été tiraillés par l’affaiblissement du marché du travail américain et les espoirs que la Fed parvienne à orienter l’économie vers un atterrissage en douceur. 

Trois questions d’actualité

  1. Après la baisse massive des taux de la Fed en septembre, avez-vous modifié vos attentes en matière de politique monétaire ?
  2. Comment expliquez-vous la divergence entre la BoJ et la Fed ?
  3. Quel est l’impact de la relance monétaire chinoise sur la croissance économique du pays ?

Opportunités sur les courbes de taux des MD

La croissance économique ralentit, mais sans s’effondrer dans les pays développés et l’inflation baisse conformément aux objectifs des banques centrales, signe que le « put » des banques centrales est bien en place. Par conséquent, nous sommes légèrement optimistes sur le risque et cherchons à nous assurer que tous les éléments permettant d’améliorer les performances à long terme et la résilience des portefeuilles (couvertures et duration) sont bien étudiés. Sur ce dernier point, nous sommes diversifiés sur l’ensemble des courbes et ajustons activement cette position pour tenir compte des nuances régionales, en tenant compte des pressions opposées (baisse de l’inflation, croissance, déficits budgétaires) sur les rendements.

Portage attractif, mais biais pour la qualité

Les élections américaines ont remis les déficits budgétaires et la dette au centre de l’attention, que ce soit au niveau national ou dans d’autres parties du monde développé. Par conséquent, s’il est important à long terme de rester attentif à la duration et à la manière dont les déficits peuvent exercer une pression haussière sur les rendements obligataires, les investisseurs ne doivent pas ignorer la dynamique du marché à court terme. Sur le plan monétaire, nous anticipons une poursuite du cycle de baisse des taux de la BCE, de la BoE et de la Fed, couplée à un scénario d’absence de récession.

Participer et prioriser les valorisations

L’affaiblissement des statistiques américaines est cohérent avec un atterrissage en douceur, mais la probabilité d’une détérioration de l’environnement n’est pas prise en compte par les marchés. Dans ce contexte de ralentissement économique, il est difficile d’envisager une expansion des marges et nous pensons que les prévisions de bénéfices sont susceptibles d’être revues à la baisse. En revanche, certaines entreprises génèrent des flux de trésorerie importants, ce qui a favorisé les rachats d’actions, qui soutiennent les marchés et stimulent le moral, notamment aux États-Unis. 

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