Le plastique, pas si fantastique
Chaque Français consomme 70 kg1 de plastique par an.
Matériau résistant, léger et peu coûteux, il a envahi notre quotidien sous diverses formes : emballages, objets à usage unique, vêtements, téléphones portables, meubles, voitures, etc.
Sa production à l’échelle mondiale est passée de 1,5 million de tonnes en 1950 à 450 millions en 20202, et celle-ci pourrait tripler d’ici 20603.
Pourtant, le plastique présente de nombreux inconvénients, notamment sa production qui émet de nombreux gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement climatique, ainsi que ses 280 millions de tonnes de déchets polluant sols, cours d’eau et océans.
Le plastique, pas si fantastique
Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ?
Le recyclage plastique, bien qu’essentiel, n’est pas une solution miracle. Il dépend d’infrastructures adéquates dont les filières de tri et de traitement, souvent absentes dans les pays en développement.
Par ailleurs, certains types de plastique ne sont également pas (ou difficilement) recyclables. En France, malgré une forte progression du taux de recyclage depuis 2006, seulement un quart des plastiques sont recyclés4.
Des alternatives comme l’écoconception, la réduction des emballages ou le réemploi sont nécessaires.
Les femmes sont plus affectées par le plastique que les hommes, pour des raisons biologiques et sociales.
Leur corps est plus sensible aux toxines des matières plastiques et l’utilisation de produits d’hygiène féminine qui en contiennent souvent, contribue à la surexposition des femmes.
Par ailleurs, elles représentent 30 % des personnes employées par l’industrie plastique dans le monde5 , dans des conditions parfois dangereuses et sans vêtements de protection.
Halte à la pollution plastique !
La pollution plastique pourrait être réduite de 80%6 d’ici 2040 si les pays et les entreprises utilisaient les technologies existantes pour opérer un virage majeur.
Le développement de l’économie circulaire
Le modèle de l’économie circulaire, limitant la consommation, valorisant les déchets et améliorant l’allocation des ressources est clé pour diminuer les 11 millions de tonnes7 de platiques rejetées chaque année dans les océans.
Le développement de l’économie circulaire
Vers un accord international historique
Vers un accord international historique
En mars 2022, les représentants de 175 Etats membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont approuvé une résolution visant à mettre fin à la pollution plastique, l’objectif étant de parvenir à un accord mondial juridiquement contraignant d’ici fin 2024.
Eclairage
Contribuer à la diminution de la pollution plastique avec mon épargne, oui mais comment faire ?
La réduction de la pollution plastique est un thème émergent pour les investisseurs. Par exemple, la Banque mondiale a émis début 2024 une obligation de 100 millions de dollars ayant pour objectif de lutter contre la pollution plastique.
Vous aussi, en tant qu’épargnant, avez la possibilité de contribuer à la diminution de la pollution plastique. Voici quelques pistes pour vous guider dans vos choix de placements :
Côté solutions de placement
- Fonds actions : vous pouvez vous orienter vers certains fonds thématiques, notamment ceux spécialisés dans l’économie circulaire, la gestion des déchets ou encore la protection des écosystèmes marins.
- Fonds obligataires : les fonds intégrant des obligations durables qui financent par exemple des projets liés à une meilleure gestion des déchets sont notamment susceptibles de contribuer à la réduction de la pollution plastique.
Côté gestionnaires d’actifs
Au-delà de vos choix de placements, vous pouvez aussi privilégier les sociétés de gestion d’actifs qui intègrent les enjeux liés à la pollution plastique dans leur politique d’investissement responsable globale :
- Par exemple celles qui disposent d’une politique visant à lutter contre la perte de biodiversité ;
- et/ou encore celles qui ont fait de la lutte contre la pollution plastique un axe de dialogue et d’engagement avec les sociétés dans lesquelles elles investissent.
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Sources
1 https://infos.ademe.fr/magazine-juillet-aout-2022/faits-et-chiffres/pla… consommateurs%20en%20Europe
2 https://www.inrae.fr/actualites/finir-idees-recues-plastique
3 https://www.oecd.org/fr/environnement/les-dechets-plastiques-produits-a…
4 https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/mai-2023/comprendre-la-pol… fabriqu%C3%A9%20%C3%A0,%2C4%20%25%20des%20%C3%A9missions%20mondiales.
5 https://plasticseurope.org/knowledge-hub/plastics-the-facts-2022/
6 https://www.un.org/fr/delegate/une-nouvelle-feuille-de-route-pour-r%C3%…
7 https://www.pewtrusts.org/en/research-and-analysis/articles/2020/07/23/…
Investir comporte des risques, notamment de marché, politiques, de liquidité, de change et de perte en capital.
Il n’y a aucune garantie que les considérations ESG amélioreront la stratégie d’investissement ou la performance d’un fonds. Sauf indication contraire, toutes les informations figurant dans le présent document proviennent d’Amundi Asset Management S.A.S. et datent de juillet 2024. La diversification ne constitue ni une garantie de profit ni une protection contre toute perte éventuelle. Les opinions exprimées sur les tendances du marché et de l’économie sont celles des auteurs et pas nécessairement celles d’Amundi Asset Management S.A.S., et sont susceptibles d’être modifiées à tout moment en fonction de la situation du marché ou d’autres conditions. Par ailleurs, rien ne garantit que les pays, marchés ou secteurs réaliseront la performance prévue. Ces opinions ne sauraient être considérées comme un conseil en investissement, une recommandation de titre ou une incitation à la négociation d’un quelconque produit Amundi. Le présent document ne constitue ni une offre ni une demande d’achat ou de vente de titres, parts de fonds ou services. Les performances passées ne constituent ni une garantie ni un indicateur des performances futures.
Date de première utilisation : Septembre 2024
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