L'économie circulaire
"L’économie circulaire nous apporte les outils pour lutter ensemble contre le changement climatique et la perte de biodiversité, tout en répondant à d’importants besoins sociaux. Elle est source de prospérité, d’emploi et de résilience tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, les déchets et la pollution."
Fondation Ellen MacArthur
500 kgs : c’est le volume moyen de déchets ménagers produits par personne et par an en France en 2020. À cela, il convient d’ajouter les déchets professionnels tels que ceux issus du BTP, de l’industrie, de l’agriculture ou des activités de soin. Au total, la France a généré, en 2018, 310 millions de tonnes de déchets en 20201.
Nos poubelles explosent et soulignent la nécessité de repenser notre manière de fabriquer, de consommer et de jeter dans toutes les sphères de nos vies. Face aux défis environnementaux, économiques et sociaux que représentent la consommation et l’élimination des déchets ainsi que les coûts de plus en plus lourds générés par leur collecte et leur traitement, il est aujourd’hui indispensable de changer de paradigme.
En transformant profondément nos modèles de production et de consommation, en gérant efficacement les ressources à notre disposition et en réduisant mais aussi en valorisant les déchets produits. C’est ce que l’on appelle l’économie circulaire.
L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire.
Le modèle linéaire consistant à produire toujours plus et à jeter de grandes quantités de déchets, sans aucun recyclage, est en contradiction avec les limites de notre planète. Promesse d’un nouveau modèle de développement, l’économie circulaire vise à accroître l’efficacité de l’utilisation des ressources et à réduire l’impact environnemental tout en améliorant le bien-être des individus.
Le secteur de la mode est responsable d’environ 4 à 10% des émissions annuelles mondiales de carbone, ce qui en fait la deuxième industrie la plus polluante.3
La plupart des vêtements ont, à chaque étape de leur confection, des impacts environnementaux et sociaux significatifs : dégradation des écosystèmes et de la biodiversité, pollution des sols, surconsommation des énergies, notamment en termes de transport…
Tous les maillons de la chaîne de valeur de l’habillement ont des retombées en termes d’émissions. En 2024, les émissions de gaz à effet de serre dues à la production textile ont totalisé 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2, soit plus que les vols internationaux et le transport maritime réunis !4
Face à ce constat alarmant, la planète mode s’organise et les grandes enseignes de la « fast fashion » notamment commencent à s’emparer des principes de l’économie circulaire, de plus en plus conscientes de leur rôle à jouer dans cette évolution mais aussi de l’argument de vente potentiel auprès d’une cible de clientèle souvent jeune et sensible à la question environnementale.
Eco-conception, approvisionnement en matières premières plus durables, fabrication locale, lutte contre le gaspillage, allongement de la durée de vie des vêtements, recyclage, seconde main, l’économie circulaire prend plusieurs visages.
De nombreuses entreprises du secteur de la mode sont en train d’intégrer les principes de l’économie circulaire, en plus de leurs engagements climatiques. De façon plus globale, la Charte de l’industrie de la mode, adoptée à l’occasion de la COP 24 en décembre 2018, contribue à guider le secteur vers la neutralité carbone en 2040 au plus tard, afin de maintenir le réchauffement climatique en deçà de 1,5°C. L’un de ses engagements phares est ainsi de réduire de 30% les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie de la mode.
Face à l’urgence climatique, l’industrie de la mode doit opérer des changements importants dans les années à venir. Limiter son impact environnemental et respecter les objectifs de neutralité carbone devient aujourd’hui un impératif.
7 000 à 10 000 litres d’eau sont nécessaires pour fabriquer un jean, soit l’équivalent de 285 douches.5
La transition vers une économie circulaire, plus respectueuse de l’environnement et des individus, offre aux investisseurs d’importantes opportunités à long terme, estimées à environ 4 500 milliards de dollars à travers le monde d’ici 2030.
Il existe plusieurs façons pour les investisseurs de s’impliquer :
Sources et lexique
1 Source : ADEME – Déchets chiffres-clés, édition 2024
2 Sources : Closed Loop Partners 2020, Amundi - Rapport d’engagement 2020
3 Source : https://www.worldbank.org/en/news/feature/2019/09/23/costo-moda-medio-ambiente
4 Source : ADEME - La mode sens dessus-dessous
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Date de première utilisation : Octobre 2024
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