Investissement responsable

La biodiversité

La biodiversité désigne toute vie sur terre et est à l’origine du fonctionnement des écosystèmes que sont les forêts, les mers et les océans.

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"Nous dépendons de l’oxygène pour vivre, de l’eau pour boire et d’une bonne alimentation pour survivre. Or ces trésors précieux sont souvent sous-estimés dans l’évaluation économique. La plupart du temps ils ne sont même pas intégrés !"

Christine Lagarde, Présidente de la Banque centrale européenne

Biodiversité : une richesse à préserver pour la vie sur terre

La biodiversité désigne toute vie sur terre et est à l’origine du fonctionnement des écosystèmes que sont les forêts, les mers et les océans.

 

Elle fournit d’innombrables services dits « écosystémiques » comme la provision d’aliments nutritifs, la pollinisation des cultures, la production d’oxygène, la régulation du climat ou encore la purification de l’air et de l’eau.

Biodiversité : une richesse à préserver pour la vie sur terre

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Ceux-ci permettent, par exemple, le maintien d’une chaîne alimentaire saine nécessaire à l’équilibre des écosystèmes. Ils offrent également des sols fertiles pour nos cultures, de l’eau potable et un air de bonne qualité, autant de services indispensables à notre santé et bien-être.

Des pans entiers de l’économie en sont tributaires et leur valeur économique mondiale est estimée entre 125 000 et 140 000 milliards de dollars par an1. La biodiversité est donc essentielle à la stabilité et au bon fonctionnement de notre société.

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Pourtant, la surexploitation des ressources, la pollution, la déforestation ou encore l’urbanisation dégradent et appauvrissent les milieux naturels et contribuent au déclin de la biodiversité.

 

Les enjeux sanitaires et de sécurité alimentaire provoqués par la dégradation des sols et de la qualité de l’eau potable et de l’air constituent également une menace sociale. L’impact économique est considérable.

 

À titre d’exemple, la dégradation des sols menace 85% des terres cultivables dans le monde et engendre un coût estimé jusqu’à 10 600 milliards de dollars par an2.

Face à ces défis intrinsèquement liés à ceux du dérèglement climatique causé par les activités humaines, les consciences s’éveillent et le sujet de la biodiversité gagne peu à peu du terrain.

L’Union européenne (UE) a mis en place le réseau Natura 2000, qui vise à conserver les habitats naturels et protéger les espèces de la faune et de la flore représentatives de la biodiversité européenne. Initié en 1992, il couvre aujourd’hui 18% des terres et près de 10% des mers de l’UE3 et représente un bénéfice économique estimé entre 200 et 300 billions d'euros par an4.

Le saviez-vous ?

395 millions5 : c’est le nombre d’emplois qui pourraient être créés dans le monde à l’horizon 2030 en adoptant un modèle économique plus respectueux de la biodiversité.

L’agriculture, amie ou ennemie de la biodiversité ?

Notre production alimentaire repose majoritairement sur un petit nombre d’espèces végétales et animales. Neuf variétés de plantes dominent les deux tiers des cultures et huit espèces animales couvrent 97% de la production de viande6.

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Une concentration qui illustre le déclin de la biodiversité causé par l’uniformisation des habitudes alimentaires et l’intensification de l’agriculture pour nourrir une population mondiale en constante progression.

 

Des habitats naturels sont ainsi convertis en terres agricoles ou exploitations d’élevage, ce qui a des conséquences significatives sur la biodiversité. Par exemple, plus de 20% du bassin amazonien a déjà été déforesté7, pour permettre notamment l’expansion des cultures de soja et l’élevage bovin.

À cela s’ajoute l’usage généralisé de pesticides et de produits chimiques qui altèrent et appauvrissent les milieux naturels et contribuent au déclin des insectes pollinisateurs, pourtant indispensables à l’agriculture.

 

Les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et l’utilisation des terres sont par ailleurs responsables de près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre mondiales8 et contribuent, de ce fait, à accélérer le réchauffement climatique qui, à son tour, menace directement les cultures et les récoltes.

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Face à ces défis de taille, un changement de paradigme s’impose afin de passer d’un modèle dominé par l’agriculture intensive à un modèle plus vertueux.

L’agroécologie vise à concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les écosystèmes tout en cherchant à diminuer les pressions sur l’environnement et à préserver les ressources naturelles.

L’agriculture régénératrice, dont l’objectif est de régénérer les sols dégradés, d’augmenter la biodiversité et de lutter contre les changements climatiques en favorisant la rétention du dioxyde de carbone est une autre alternative.

Cette transition nécessite d’importants financements, estimés à 80 milliards de dollars par an d’ici à 20509, et que les acteurs se mobilisent peu à peu en ce sens.

Le plan de relance « transition agricole, alimentation et forêt » lancé en 2020 par le gouvernement français consacre 1,2 milliard d’euros à l’accompagnement de la chaîne alimentaire et des agriculteurs vers un modèle plus respectueux de l’environnement10.

En 2024, la France mobilise 291 millions d'euros pour soutenir la transition agroécologique et la souveraineté alimentaire, avec un accent sur divers investissements en agroéquipements11.

Le saviez-vous ?

60% de la perte de biodiversité est imputable au secteur de l’agriculture12. Le secteur est par ailleurs très gourmand en eau et représente 70% de la consommation mondiale d’eau douce13 , avec des prévisions d'augmentation de 20% des prélèvements d'eau pour l'agriculture d'ici 2050.

Comment investir en faveur de la biodiversité ?

Sources et lexique

Rapport « Financer la biodiversité, agir pour l’économie et les entreprises », OCDE, 2019

2 https://www.ngfs.net/sites/default/files/medias/documents/biodiversity_ and_financial_stablity_building_the_case_for_action.pdf

3 https://www.touteleurope.eu/environnement/environnement-qu-est-ce-que-natura-2000/

4 https://ec.europa.eu/commission/presscorner/api/files/ attachment/865555/factsheet-business-case-biodiversity_en.pdf

5 https://es.weforum.org/reports/new-nature-economy-report-series/ future-of-nature-and-business#:~:text=Transforming%20the%20 food%2C%20land%20and,million%20new%20jobs%20by%202030

6 https://www.fao.org/3/cb1785fr/cb1785fr.pdf

7 https://www.cirad.fr/les-actualites-du-cirad/actualites/2021/rapport-amazonie-pour-lutter-contre-la-deforestation

8 https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/4/2020/06/SRCCL_SPM_fr.pdf

9 https://www.worldbank.org/en/topic/financialsector/brief/agriculture-finance

10 https://agriculture.gouv.fr/france-relance-le-volet-transition-agricole-alimentation-et-foret

11https://www.franceagrimer.fr/FranceAgriMer-deploie-les-aides-de-la-planification-ecologique

12 https://www.unscn.org/uploads/web/news/document/Climate-Nutrition-Paper-EN-WEB.pdf

13 UNESCO - Rapport sur l'eau 2024

Investir comporte des risques, notamment de marché, politiques, de liquidité, de change et de perte en capital. 

Il n’y a aucune garantie que les considérations ESG amélioreront la stratégie d’investissement ou la performance d’un fonds. Sauf indication contraire, toutes les informations figurant dans le présent document proviennent d’Amundi Asset Management S.A.S. et datent de juillet 2024. La diversification ne constitue ni une garantie de profit ni une protection contre toute perte éventuelle. Les opinions exprimées sur les tendances du marché et de l’économie sont celles des auteurs et pas nécessairement celles d’Amundi Asset Management S.A.S., et sont susceptibles d’être modifiées à tout moment en fonction de la situation du marché ou d’autres conditions. Par ailleurs, rien ne garantit que les pays, marchés ou secteurs réaliseront la performance prévue. Ces opinions ne sauraient être considérées comme un conseil en investissement, une recommandation de titre ou une incitation à la négociation d’un quelconque produit Amundi. Le présent document ne constitue ni une offre ni une demande d’achat ou de vente de titres, parts de fonds ou services. Les performances passées ne constituent ni une garantie ni un indicateur des performances futures.

Date de première utilisation : Octobre 2024

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